Nessrine MENHAOUARA, Mon Engagement !

Les Français nous ont donné leur confiance pour gouverner.

Or, il faut le reconnaître la faute d’un homme a terni le rapport qui s’était installé depuis l’élection de François Hollande.   

Pourtant, cet élan doit continuer!

Et nous, militants et sympathisants du Parti Socialiste avons un rôle essentiel à jouer dans le retour à la confiance au modèle social et démocratique qui est au cœur de notre engagement. 

C'est à travers nous que doit se reconstruire le pacte de sincérité qui lie les forces de progrès aux citoyens.

Les décisions prises depuis quelques mois sont difficiles et ne porteront leurs fruits que dans un ou deux ans.

Qui ne comprend que cela puisse être très pénible d’attendre lorsque l’on est au chômage ou au début de sa vie active.

Et que cela devient insupportable lorsque ceux qui sont les responsables de ces décisions, aussi légitimes soient elles, ne s’appliquent pas à eux-mêmes la rigueur nécessaire.

Nous avons donc la responsabilité de faire évoluer notre parti. Nous devons contribuer à enraciner le changement en faisant de notre organisation un des lieux d'élaboration de la politique de la France, en particulier en matière de transition économique et environnementale. Un parti capable d'initier des débats, de stimuler certaines réformes et de conserver un regard critique sur l’action de nos responsables qui doivent être avant tout des militants. Car notre pays a besoin que se développe un dialogue constructif entre ceux qui gouvernent et ceux qui forment la base politique du pouvoir. Il a besoin d'un Parti Socialiste vivant, solidaire de l'action gouvernementale mais exigeant sur le fond.

Ce renouveau passe selon moi par 3 axes fondamentaux :

Renouveau du  projet:

Au delà des 60 engagements pris par François Hollande lors de la campagne nous devons œuvrer sans relâche au service de réformes ambitieuses. Le droit de vivre décemment doit constituer une priorité nationale. Il faut soutenir par tous les moyens la mise en œuvre d'un pacte social de croissance et d'innovation, qui place le volontarisme public au cœur du redressement national. Nous militons enfin pour une République exemplaire et un changement profond des pratiques politiques dans le sens de la "normalité" défendue par François Hollande, et nous devons être attentifs à ce que la Loi de moralisation voulue par le premier Ministre soit rapidement adoptée.  

Renouveau des femmes et des hommes : 

La campagne électorale a mis en lumière la richesse humaine de notre parti et le talent d'une nouvelle génération de femmes et d'hommes qui a contribué directement à la victoire. Notre parti a besoin de cette génération pour continuer d'évoluer en fonction des attentes de nos concitoyens. Il a besoin que cette génération soit au cœur des équipes dirigeantes du parti, et ce à tous les échelons pour que se prolonge la formidable dynamique populaire des primaires puis de l’élection présidentielle. Cette crise est l'opportunité de faire du changement une autre réalité pour le Parti Socialiste, celle du partage intergénérationnel des responsabilités.

Renouveau du parti : 

Les primaires nous ont montré la voie du changement. Dans le prolongement du rapport de la Commission de la Rénovation (2010) et de la consultation de 2009, il nous faut continuer à nous réformer pour plus de transparence et de participation citoyenne et militante. C'est maintenant que doivent se déterminer nos ambitions réformatrices. Nous devons soutenir celles et ceux qui œuvrent en faveur d'un parti plus représentatif de la diversité française et plus ouvert aux initiatives militantes.

C’est au prix de ce travail sur nous-mêmes que nous serons en capacité de mener à terme les réformes que les français attendent : justice sociale, égalité des chances, éducation et formation, partage de la croissance retrouvée.

La préfecture s’engage contre les violences faites aux femmes

Le 23 janvier, Pierre-Henry Maccioni, préfet du Val-d’Oise et Fatiha Benatsou, préfète déléguée pour l’égalité des chances, présideront la première rencontre sur « les violences faites aux femmes » en préfecture. Outre la signature d’une convention, la journée sera marquée par la présentation des dispositifs en place pour lutter contre ce type de violences. 

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Le Val d’Oise, département le plus jeune de France par sa population, souffre d’un manque de places en crèche. Et, avec la crise, la situation ne va pas s’arranger. Le Conseil général, confronté à une dette record, a décidé de ne plus financer les crèches privées. Ironie de l’histoire, le dispositif avait été créé par l’ancienne majorité de gauche. Plus d’explications dans ce reportage de VOtv.

Les crèches privées ne seront plus financées par... par vonews

Les femmes....à la maison pour garder les enfants! Bravo,Messieurs Mothron, Péricat, Métézeau et consorts. C'est sans doute la politique familliale vue par la Droite Populaire.Les Bezonnaises apprécieront.

En France la réduction du temps de travail a donné lieu a des enquêtes qui éclairent significativement la relation forte entre temps privé et temps professionnel.

Pour les hommes les 35h ont accru le temps de loisir et de socialisation avec les enfants.

Pour les femmes le temps libéré a été employé au travail parental « domestique ».

La réalité journalière de millions de femmes est qu’il n’y a aucune évolution depuis une décennie sur le partage des tâches ménagères. Or, ce temps de travail « domestique » est le nœud des problèmes d’inégalité professionnelle. Ce lien apparaît curieusement le plus clairement dans les classes sociales moyennes. La « double journée » réduit la disponibilité des femmes pour s’investir à égalité avec les hommes dans leur évolution de carrière. Inversement, la disponibilité des hommes pour leurs projets d’évolution et de formations complémentaires, n’existe que par la disponibilité accrue de leur compagne pour les obligations pratiques parentales. Les femmes sont considérées in fine par les ressources humaines des entreprises ou des administrations, comme en charge pour l’essentiel de l’éducation des enfants et de l’entretien du logement, et on en présume une moindre implication dans les projets professionnels.

Sans l’égalité domestique, l’égalité économique ne se fera pas. Il faut donc s’attaquer au noyau dur de ce qui sert à asseoir cette organisation du travail.

Pour une ville comme Bezons, qui fait un effort considérable autour de la petite enfance, il nous faut repenser nos schémas de politique familiale autour de la réalité du monde du travail, réalité que l’on peut contester par ailleurs. Les horaires d’ouverture doivent être amplifiés, des services plus personnalisés doivent être envisagés, des partenariats avec les entreprises mis en œuvre, des expériences tentées. Mais c’est aussi aux femmes de se mobiliser pour que les décisions qui les concernent ne soient plus prises en dehors d’elles.

La ville pour tous doit être aussi la ville pour toutes !

Dominique Gillot, nouvelle Sénatrice du Val d’Oise, a débattu avec les Bezonnais dans le cadre de la primaire de la Gauche le 30 septembre.

Les élues, les militantes et sympathisantes de la section du Parti Socialiste de Bezons, remercient Dominique Gillot d’avoir réservé une de ses premières interventions de Sénatrice à la soirée débat des primaires de la Gauche organisée le :

            Vendredi 30 septembre 2011, salle Gavroche à Bezons

La présence de Dominique Gillot, ancien ministre, Vice Présidente du Conseil Général et Maire d’Eragny et maintenant Sénatrice a été l’occasion pour les femmes de progrès de l’interroger sur le sens de l’engagement au féminin dans la vie politique.

Si le Parti Socialiste, notamment dans le Val d’Oise, a mis en place les procédures permettant aux femmes d’accéder à un haut niveau de responsabilité, rien n’est jamais acquis.

En effet, les Partis de progrès ont fait des avancées incontestables dans le sens de la parité réelle mais force est de constater qu’il n’en est pas de même à Droite. Le Val d’Oise en est l’exemple frappant et le nouveau Sénat ne reflète pas encore la France d’aujourd’hui ni dans sa parité ni dans sa diversité.

Le parcours exceptionnel de Dominique Gillot est un exemple pour nous toutes et l’ensemble des membres de la coordination des femmes socialistes de Bezons lui adresse ses chaleureuses félicitations pour sa brillante élection.

Comité des femmes socialistes et sympathisantes de Bezons