Nessrine MENHAOUARA, Mon Engagement !

BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°18 Editorial Octobre 2014

    

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Le Parti Socialiste a lancé depuis quelques semaines une vaste consultation de ses adhérents. Ces Etats Généraux vont permettre de redonner un cap à la sensibilité Sociale Démocrate de la Gauche française.

 

Aujourd’hui nous sommes en effet au bout d’un cycle : le socialisme issu des années 1980, qui a été le moteur de nombreuses et incontestables avancées, ne répond plus à la réalité sociétale et économique mondialisée. En tant que sociale démocrate, en tant que femme, en tant que représentante, comme beaucoup d’autres, d’une génération de français pleinement intégrés dans la Nation mais assumant fièrement leur origine culturelle, j’ai naturellement participé au processus démocratique insufflé par notre Premier Secrétaire. J’ai considéré que la question de la Nation et de l’intégration était la pierre angulaire de la reconstruction d’un parti progressiste. Cette reconstruction passe, selon moi, par une reconnaissance de la spécificité des territoires qui composent la Nation.

 

Cette reconnaissance est l’inverse d’une pensée communautariste en ce sens qu’elle pose la citoyenneté nationale comme objectif fondamental à toute reconnaissance d’une spécificité territoriale. Mais cette reconnaissance se veut aussi pragmatique.

 

La montée du FN et des mouvements identitaires dans les zones rurales et péri-urbaines montrent bien que les réponses nationales ou européennes, si elles sont nécessaires pour répondre aux défis économiques et stratégiques, sont inadaptées aux questions sociétales à l’échelle d’une commune ou d’un département.

C’est pourquoi j’ai proposé la contribution suivante à la réflexion de mes camarades.

 

Ma contribution : Pour une citoyenneté des territoires

Fidèle à une conception ouverte de la Nation héritée de 1789, la gauche ne peut plus admettre que des hommes et femmes qui résident en France restent exclus de la représentation politique alors qu'ils participent quotidiennement à la vie de nos quartiers.

Elle doit œuvrer à ce que ceux-ci aient la possibilité d'accéder à une citoyenneté de proximité, celle du territoire de vie, avant de se voir offrir, à terme, la possibilité d'accéder à la citoyenneté nationale.

Malheureusement, avec la perte du Sénat nous avons raté l’occasion de mettre en œuvre la première marche de cette intégration qu’aurait constituée l’ouverture du droit de vote aux étrangers non communautaires pour les élections locales. 

Il eut fallu soumettre cette réforme au référendum et assumer d’ouvrir un débat aussi nécessaire que difficile sur les conditions du vivre ensemble.

Alors que l’extrême droite s’efforce de dénaturer la laïcité en la présentant comme une loi d’exclusion, il est essentiel d'en rappeler la réalité profonde. Tirant les leçons de notre histoire, la loi de 1905 a été votée pour protéger les religions minoritaires et garantir la concorde ainsi que la cohésion nationale. Notre sol accueille des populations d'origines culturelles diverses et seule la préservation d’un cadre politique et juridique fondé sur des principes universels peut garantir l'intégration et l’égalité de tous.

Si le principe d’indifférenciation des citoyens devant la loi doit constamment être défendu, sa matérialisation suppose que les actes qui y portent atteinte puissent être combattus efficacement, ce qui implique de nommer et représenter ce qui discrimine.

Le fait qu’à diplôme égal un individu issu d’une minorité visible ou d’un quartier défavorisé ait moins de chances d’obtenir un entretien est malheureusement aujourd’hui une réalité.

La multiplication des sanctions pénales visant les pratiques discriminatoires et l’admission du testing comme moyen de preuve constituent des avancées significatives, mais on ne peut que déplorer que cet arsenal répressif ne soit pas suffisamment mis en œuvre. On peut en outre légitimement se poser la question de la définition de nouveaux outils de lutte, tant il est vrai que l’on ne résoudra pas la situation des minorités visibles en la comparant à celle des petits-fils de l’immigration européenne, ces derniers n’ayant plus à subir les discriminations qui touchaient leurs grands-parents.

La France des Lumières a un projet suffisamment fort pour accueillir en son sein une véritable citoyenneté plurielle qui sera le fer de lance de la lutte contre les replis identitaires et c’est la mission historique de la gauche que de l’incarner.

 

Nessrine Menhaouara,  Section Bezons, Val d’Oise, 95.

 

 

Retrouvez l'ensemble des contributions sur le lien suivant: http://www.etats-generaux-des-socialistes.fr/

 

Cette contribution n’est évidemment que le début d’une réflexion que je compte mener dans les mois qui vont venir, à la fois dans mon action quotidienne d’élue d’une banlieue populaire, mais aussi dans le cadre de la préparation du congrès de tous les socialistes que j’espère être celui de la renaissance et du rassemblement.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain. 

 

 

 

 


19/11/2014
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°17 Editorial Octobre 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

La Culture : Fer de lance de la reconquête sociale

 

Parce qu’elle crée du lien, qu’elle nous élève et qu’elle constitue une composante essentielle de notre humanité, la culture doit être partagée et accessible à tous ; c'est pour moi une conviction profonde autant qu'un moteur de mon action d'élue et de militante.

Dans un monde gangréné par l’ « argent roi », l’enjeu de la culture, de la création comme de l’enseignement artistique, c’est  d’éclairer la richesse intérieure des hommes et des femmes, car l’Humain est notre patrimoine le plus précieux.

 

C’est pourquoi, la puissance publique, à tous les niveaux, se doit de faire preuve de courage, afin que tous puissent trouver dans l’art et la culture les chemins de l’épanouissement personnel mais aussi de l’émancipation citoyenne.

Sans entrer dans des débats sur la définition de la culture, il est indiscutable qu’elle agit sur le réel, la relation à autrui, fluidifie le rapport social et cimente les fondations du « vivre-ensemble ».

Vecteur de cohésion, mission de service public et enjeu de justice sociale, la vivacité de la vie culturelle d'un territoire contribue également à son rayonnement.

Pour toutes ces raisons, les élus locaux ne peuvent se désintéresser de cette question. Depuis toujours la ville de Bezons a reconnu l’accès à l’éducation culturelle comme un axe important du projet municipal.

 

Cette volonté s’est ensuite étendue à l’action menée par la Communauté d’Agglomération.

 

Chaque année une part importante du budget municipal et communautaire est donc consacrée à l’investissement et au fonctionnement des services culturels qui sont devenus des lieux fréquentés par de nombreux bezonnais de tous âges : médiathèque, théâtre, cinéma, école de musique et de danse, ateliers d’arts plastiques, expositions….

 

La volonté politicienne de la droite locale de briser la communauté d’agglomération risque d’avoir des conséquences très lourdes sur les moyens dévolus à la culture.

 

En effet, grâce à la mutualisation des moyens, les bezonnais ont continué à profiter d’un service culturel de premier plan et ce, malgré un contexte budgétaire très difficile pour les collectivités.

 

Qu’en sera-t-il demain si les moyens communautaires sont retirés aux habitants de Bezons ?

 

Une chose est certaine : nonobstant les nombreuses incertitudes pesant sur l’avenir de notre coopération intercommunale, les élus socialistes continueront inlassablement à veiller à ce que  la démocratisation de la culture reste au cœur des politiques publiques mises en œuvre sur le territoire de notre cité.

Plus globalement, la culture est aussi un élément déterminant pour humaniser la mondialisation libérale qui uniformise l’imaginaire, abolit les singularités, standardise la pensée.

Et c’est parce que la culture est aussi nécessaire à l’’homme que le travail, la nourriture, le logement, la santé, qu’elle est une dimension essentielle de l’intervention publique.

On ne rappellera jamais assez que la culture est un droit et un droit fondamental qui figure d’ailleurs en bonne place parmi les textes fondateurs de notre pacte républicain, le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 disposant que la Nation doit garantir l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction ainsi qu’à la culture.

 

La République  décentralisée qui est la nôtre fait que l’Etat et l’ensemble des collectivités territoriales, portent la responsabilité conjointe de l’application de ce principe.

 

Et la culture n’est pas une compétence comme une autre. Comme pour les droits de l’homme, elle est de la responsabilité de tous et de chacun, et de chaque niveau de collectivités. C’est le partage même de cette responsabilité qui a permis le succès de la décentralisation culturelle et la vitalité impressionnante de la création artistique dans notre pays, malgré les mauvais coups portés ces dernières années par une vision consumériste de l’action  culturelle, car en cette période de crise financière, économique et sociale majeure, c’est trop souvent le budget de la culture qu’on sacrifie.

« On pousse à de bien maigres économies pour de bien grands dégâts ! » comme le disait Victor HUGO ;

 

Reconnaître et défendre le rôle de la culture dans la société reste bien un combat pour les élus de progrès que nous sommes.

 

Mais si la culture est avant tout source d’émancipation individuelle, elle participe aussi de façon très concrète à la véritable richesse collective d’un pays et à son attractivité.

Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie, a bien montré combien la seule prise en compte du Produit Intérieur Brut, de la productivité, le culte de l’argent, du chiffre et de la performance n’ont pas beaucoup de sens pour évaluer la richesse et le bien-être d’un pays.

Par contre les services publics, le niveau d’éducation, les critères sociaux et environnementaux, la culture et le lien social qu’elle génère, constituent de véritables richesses essentielles à la qualité de la vie et du vivre ensemble !

Voilà qui pourrait ouvrir des perspectives de réflexion à la droite locale.

 

N’oublions pas pourtant que si l’on veut vraiment s’attaquer aux inégalités culturelles, il faut évidemment commencer par s’attaquer aux inégalités sociales et économiques car le combat social est indissociable du combat éducatif.

 

Certains s’appuient sur la persistance des inégalités culturelles pour mettre en cause la démocratisation culturelle lui reprochant d’être un échec.

Ce sont les mêmes qui définissent la liberté comme le droit du plus fort d’exploiter les plus fragiles .

Le terme même de démocratisation semble être devenu un « gros mot ». Et « la culture pour chacun » qui exacerbe l’individualisme essaye de se substituer à la « culture pour tous ». On n’arrête pas de forger de nouvelles armes contre le collectif.  N’opposons pas, mais réconcilions culture populaire et culture savante.

 

Plus que jamais nous devons renouer avec l’éducation populaire !

 

L’Art disait Picasso, c’est comme le chinois : ça s’apprend.

Et nous devons, au niveau qui est le notre, dans notre collectivité continuer de porter haut notre investissement au service de l’apprentissage d’une culture partagée, démocratique et citoyenne.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain.

 

 


01/10/2014
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°16 Editorial Juillet 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

 

Le territoire, véritable espace de l’action militante.

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Les cénacles parisiens et le monde médiatique se sont donnés comme nouvel horizon de pronostiquer la mort des partis, tout  comme Yoshiriro Fukuyama annonçait la fin de l’histoire en 1992

Ce serait faire bien peu de cas du rôle que jouent les organisations politiques dans le fonctionnement de tout régime démocratique et on peut sans peine envisager que leur disparition ouvrirait dans notre pays une période de crise sans précédent avec pour conséquence probable la mise en place d’un régime autoritaire fondé sur  le recul des libertés individuelles.

Est-ce à dire que l’organisation actuelle des partis, et notamment du Parti Socialiste est satisfaisante ?

Certainement pas.

Le Premier Secrétaire, Jean Christophe Cambadélis ne dit pas autre chose en constatant que celui-ci reste fondé sur la hiérarchie et la verticalité quand la société est déjà dans l'interactivité  et la transversalité.

Ce constat s’applique d’ailleurs à l’ensemble des formations politiques.

S’étant depuis trop longtemps concentrées sur la seule compétition électorale, elles ont bien souvent délaissé le terrain de la réflexion programmatique comme celui de l’action sociale.

Preuve en est, think-tanks et autres fondations se sont multipliés pour palier ces manques.

S’il n’y a pas lieu, intrinsèquement, de blâmer l’existence de ces structures, il convient toutefois de constater qu’elle semble consacrer une forme d’externalisation de la production doctrinale et de déconnexion croissante entre la réflexion et l’action militante.

Or, la première cause de désaffection pour les formations politiques est la distance qui s’est établie entre les territoires où s’exerce la démocratie locale, et le pouvoir central qui est décisionnaire a priori au lieu de l’être in fine.

De fait les militants locaux ne sont plus force de proposition, mais force d’application de directives à l’élaboration desquelles ils n’ont pas été associés et dont ils ne perçoivent plus le sens dans leur quotidien.

La nature même du militantisme en est transformée : il est orienté vers un travail de justification, voir de propagande en direction des citoyens, au lieu d’être le relai naturel des orientations souhaitées par la société.

Ne nous méprenons pas, il ne s’agit pas de faire ici la promotion d’une utopique rénovation de la vie politique qui occulterait que la gestion d’un Etat ou d’une collectivité ne peut se faire dans le cadre d’un forum permanent.

Nul ne contestera la nécessité de responsables élus qui, garants de l’intérêt général,  doivent assumer les orientations qu’ils incarnent devant l’ensemble des électeurs.

En cette matière, comme en tant d’autres, il nous incombe de refuser toute forme de démagogie et de faire preuve de clarté et de cohérence en réaffirmant constamment notre attachement à la démocratie représentative et à l’article 3 de la Déclaration de 1789.

Seulement, s’il faut être clair quant au rôle des élus et à la nature des liens qu’ils doivent entretenir avec les adhérents des partis dont ils sont issus, il faut aussi recréer les conditions d’une expression militante respectée.

C’est là, j’en suis convaincue, une condition sine qua non de la refondation de notre famille politique.

Le cycle de la rénovation  ouvert  en 2009  qui a produit les Primaires, la limitation du cumul des mandats et de nouveaux statuts doit être ré ouvert.

 

Il a permis de voir que lorsque la démocratie était respectée le résultat en était accepté.

 

Le premier chantier  doit être pour moi de reconsidérer la place de ce qui est pour beaucoup la porte d’entrée à l’engagement citoyen : la section locale.

 

Ouverte sur le territoire dans lequel elle inscrit son action militante, constituant tant un lieu d’apprentissage de la démocratie que de confrontation d’idées, celle-ci doit redevenir le socle de notre action pour nous permettre de reconstruire un projet socialiste en phase avec la société.

C’est donc une rénovation par la base que j’appelle de mes vœux et celle-ci passera nécessairement par un profond renouvellement des pratiques comme des structures de notre formation : vaste programme… 

 

Bonne lecture, et à bientôt sur le terrain.

    


20/07/2014
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°15 Editorial Juin 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

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Il faut être lucide. Les résultats des élections européennes ont acté le "divorce" entre la Gauche et la classe ouvrière. Aujourd'hui, et alors que le FN ne cesse de capitaliser sur la désespérance sociale, un tel état de fait  impose de profondes remises en cause.

 

Ouvriers et employés représentent 30 à 35% de la population. Si on y ajoute les retraités de ce secteur, les chômeurs, précaires et intérimaires, on obtient la cartographie du milieu ouvrier.

 

Le FN a décidé d’en faire son cœur de cible et s’est pour cela départi, au moins en apparence, de sa traditionnelle ligne politique poujadiste et ultralibérale pour adopter une posture sociale et étatiste plus susceptible de lui permettre de partir à la conquête des voix de la classe ouvrière.

 

Pour autant, et ainsi qu’en attestent les nombreuses incohérences que comporte son programme économique, le Front National ne semble manifestement guère soucieux d’apporter des réponses crédibles aux maux qui affectent la condition des ouvriers et employés dans notre pays. Au-delà de quelques slogans empruntant désormais parfois des accents de gauche, la récente et ostensible inflexion sociale du parti de Marine Le Pen n’est en réalité motivée que par des vues de pure politique politicienne. Il s’agit là d’une supercherie qu’il convient de dénoncer vigoureusement.

 

Seulement, on ne le sait que trop bien, les condamnations ne suffisent pas à endiguer la montée de l’extrême droite et elles ne peuvent pas dispenser les partis démocratiques d’une nécessaire autocritique.

Autant le dire clairement : nous, socialistes, avons notre part de responsabilité dans cette progression du FN dans les classes populaires.

Si un parti de Gauche ne parle pas des ouvriers et des employés  aux ouvriers et aux employés, il va au devant de graves déconvenues.

Or, sans opposer social et sociétal, il convient toutefois de constater que nous avons  délaissé le terrain social et donné du grain à moudre à l'extrême-droite.

 

Il faut donc que nous reprenions la main sur ces questions (pouvoir d’achat, coût du logement, transports…) parce qu’elles sont planche de survie du Front national. Sans elles il retombera à son étiage historique de parti marginal.

 

Le PS doit rattraper ses faiblesses pour ne pas laisser l'électorat ouvrier au Front National, car à tout moment le débat peut basculer dans la crise de régime. Marine Le Pen, dans de telles circonstances rebondira sur ce discours et sur ce manque.

 

Si l’on veut sincèrement et efficacement combattre le Front National, il faut lui répondre point par point, notamment sur sa défense du modèle social français et du protectionnisme (où il marque des points à Gauche), mais aussi sur tous les sujets culturels et de société où nous apparaissons  bien mal à l’aise. C’est d’autant plus une nécessité que le ras-le-bol grandissant des Français envers les formations politiques classiques, et le brouillage des lignes idéologiques, fait qu’aujourd’hui moins que jamais les partis ne sont propriétaires de leur électorat.

 

Pour commencer, il faut réaffirmer clairement que la Gauche et la Droite ce n’est pas la même chose.

 

A Bezons comme dans d’autres villes, on voit des candidats de l’UMP tenter en permanence de nous instrumentaliser en accolant leur nom avec celui de « socialistes indépendants » ou en créant des listes dites « d’ouverture » que je qualifierais de « listes de confusion ».

 

Les résultats électoraux démontrent qu’ils ont juste servi de marchepied au Front National. Si nous sommes responsables de l’abandon de la question sociale, ils sont coupables d’avoir  surfé sur les thèses frontistes dans un but électoraliste.

 

Nous voyons aussi qu'une partie des syndicalistes ont basculé en rejoignant des listes FN.

C’est bien la preuve que nous avons perdu le contact avec les représentants des salariés.

- Nous socialistes devons dès aujourd’hui réinvestir le champ social en nous impliquant dans les responsabilités syndicales. 

- Nous socialistes devons réinvestir le réel en participant aux grandes associations de droit humain, d’environnement ou d’aide sociale qui sont le dernier lieu d’une vie citoyenne au service des autres.

- Nous socialistes devons quitter les centres villes pour les zones périurbaines ou les quartiers excentrés.

 

C’est seulement  ainsi que nous pourrons reconquérir les territoires de la citoyenneté et retrouver le sens que Jean Jaurès donnait à l’engagement socialiste : être au service du peuple.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain.


09/06/2014
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°14 Editorial Mai 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

NOTRE EUROPE.

 

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Nessrine Menhaouara, Pervenche Berès tête de liste pour les Européennes 2014,

et des militants socialistes du Val d'Oise.

 

Les élections européennes vont probablement servir une fois de plus de défouloir aux tensions réelles que subit notre pays. 31 listes en Ile de France vont concourir. C’est évidemment le signe que quelques clarifications ne sont pas faîtes et qu’aujourd’hui l’idée européenne ne fait plus sens dans l’imaginaire collectif. Pourtant, des réponses claires à quelques questions simples devraient permettre à chacun de se réapproprier le sens d’une citoyenneté européenne.

 

Quelles sont les fondements de l’Europe ?

 

La paix et le développement économique. L’Europe a d’abord été construite pour assurer la paix sur le continent, 70 ans sans guerre démontrent que cet objectif est atteint. Evidemment, pour ceux qui ont toujours connus la paix, cela va de soi. Mais en cette année de commémorations de 14/18 regarder quelques reportages sur l’enfer des tranchées et la souffrance des familles est salutaire. L’Europe c’est aussi la construction d’un espace économique dans un monde où, heureusement pour ceux qui comme moi n’ont pas le mythe de l’impérialisme occidental, des milliards de personnes accèdent enfin à un niveau de vie plus décent. Enfin, avec seulement  7% de la population mondiale, la communauté européenne est la première puissance économique et agricole du monde. Il ne faut pas l’oublier.

 

L’Europe est elle démocratique ?

 

Fondée sur des traités validés par des référendums, disposant d’un parlement élu à la proportionnelle et d’instances de régulation, de contestation et d’appel, l’Europe répond aux critères qui définissent une démocratie.

Est-elle parfaite ? Sans doute non, et c’est le travail d’implication politique des citoyens qui fait toujours progresser l’idéal démocratique. En conséquence : il faut déjà voter pour pouvoir se plaindre ! Je note aussi que les populismes d’extrême gauche ou de droite extrême  qui font de la question de la représentation des peuples leur fond de commerce, se réfèrent historiquement à des courants de pensées qui n’ont pas fait la démonstration d’un grand amour de la liberté des individus, et qu’en tant que parlementaires ils brillent par leur absence aux sessions ce qui n’est par le signe d’un grand respect de leurs électeurs.

 

L’euro, un avantage ou un inconvénient ?

 

Avec une inflation maîtrisée et une représentation symbolique égale au dollar dans les échanges internationaux, l’euro est une monnaie incontournable des échanges mondiaux.

Pour certains l’euro serait la source de tous nos maux. A croire que la vie des ménages était plus simple dans les années 60/70 avec une inflation entre 12 et 17%, des produits importés extrêmement onéreux et des taux d’intérêts hallucinants à nos yeux, habitués que nous sommes à un taux de 0,5% à 1,5% ces dernières années. D’ailleurs, de nombreux pays frappent à la porte de la monnaie unique. Il faut croire qu’elle a quelques avantages ; Cela ne veut pas dire qu’il faille se satisfaire de la perte d’influence de la représentation citoyenne sur la politique monétaire, mais encore une fois ce combat se gagne en interne en votant sur des propositions sérieuses portées par des listes responsables.

 

L’Europe des peuples ?

 

En accordant une représentation proportionnelle à chaque nation et en n’appliquant que des décisions négociées, l’Europe est tout, sauf une structure impérialiste niant l’existence des cultures et des traditions nationales.

 

Il suffit de voyager sur notre continent pour constater que jamais les capitales européennes, qu’elles soient nationales ou régionales n’ont autant rayonnées culturellement. Notre pays  à Lille ou Marseille en a largement profité. Les échanges Erasmus permettent à des étudiants de croiser leurs expériences et le développement des liaisons ferroviaires ou routières a désenclavé des régions leur donnant un rayonnement qu’elles n’avaient jamais connues auparavant.

 

L’Europe sociale ?

 

La Commission et le Parlement travaillent depuis des années à des réglementations communes, déterminés à l’issue de négociations impliquant l’ensemble des pays.

Les progrès sociaux incontestables pour de nombreux pays, notamment à l’est du continent, se conjuguent avec une remise en question de la construction nationale de la France. Aurions-nous échappé à cette remise en cause si nous n’étions pas intégrés dans l’Union ? Je ne le crois pas. L’Europe est, pour moi,  un amortisseur à la crise mondiale, et les réformes nécessaires à notre pays se feront plus facilement avec l’appui des 28 autres pays que sans eux.

 

L’Europe si lointaine et si proche (et oui, certains projets de notre Agglomération Argenteuil/Bezons perçoivent des financements européens !) mérite que l’on s’intéresse à elle car nous sommes géographiquement européens. Dans le monde tel qui l’est, nous avons donc le choix : participer à cette aventure en travaillant à améliorer nos institutions, ou revenir à l’Etat jacobin et nationaliste avec le risque de subir la mondialisation, sans levier pour défendre notre modèle républicain.

 

A chacun de se déterminer sur sa vision et son engagement.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain. 


20/05/2014
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°13 Editorial Avril 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

LE COURAGE, C’est maintenant !

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Les forces de progrès, socialistes, radicaux de gauche et écologistes ont voté la confiance au gouvernement de Manuel VALLS. 

Aujourd’hui, le Premier Ministre propose à la France un chemin difficile et une ligne  courageuse qui pose question à une partie de la Gauche.

Il faut donc en débattre pour que maintenant, partis, syndicats, militants, sympathisants, citoyens, s’approprient ces propositions et participent au redressement du pays.

Le seul objectif est la baisse rapide du chômage.

C’est la condition première pour ensuite relancer le pouvoir d’achat. Le débat est donc naturel et nécessaire pour rassembler autour de ce projet.

Nous y sommes prêts. Les socialistes de Bezons sont depuis toujours engagés dans une démarche de clarification et de large rassemblement à Gauche.

Ils l’ont encore prouvé lors des élections municipales.

Ils se souviennent aussi que le Premier Ministre n’a jamais oublié leur territoire, où il compte de nombreux amis qui ont travaillé avec lui lorsqu’il était élu d’Argenteuil.

Encore récemment, il s’est déplacé pour soutenir les actions de préventions et de sécurité menées par la majorité municipale.

Ce gouvernement de combat du Premier Ministre mérite d’être soutenu par les bezonnais.

 

C’est bien sûr l’intérêt de la France, mais aussi très pratiquement celui des habitants de Bezons.

Les annonces, concernant l’augmentation du salaire net pour celles et ceux qui perçoivent les plus bas salaires, sont en accord avec les revendications entendues pendant la campagne.

Le soutien aux entreprises et aux commerces est une demande forte du tissu économique de notre ville.

La présence au ministère de l’Ecologie d’une personnalité majeure est un signe pour toutes celles et ceux qui, à Bezons, se sont engagés dans la démarche d’Agenda 21 initiée par la majorité municipale.

Les annonces concernant une application souple de la réforme des rythmes scolaires, indiquent aux parents d’élèves et aux enseignants que leurs inquiétudes ont été entendues.

Tous ensemble, soutenons le premier Ministre et apportons notre pierre au redressement de notre pays. 

 

LE RASSEMBLEMENT

La Droite Argenteuillaise et Bezonnaise a récemment montré son véritable visage anti-démocratique  lors de l’élection du Président de notre agglomération, agglomération qui gère une grande partie des projets menés sur le territoire de Bezons et qui mérite plus de sérieux.

 

En allant à l’encontre du  suffrage universel et de la volonté du peuple, le duo Mothron / Régis envisageait de faire MAIN BASSE SUR L’AGGLO, probablement dans l’idée de détricoter les projets essentiels que celles-ci va mettre en œuvre.
Souvenons-nous que les Conseillers Généraux de droite d’Argenteuil ont, par exemple, voté contre  la requalification des berges de Seine qui donneront à notre ville un espace de verdure et de loisirs indispensable.

 

HEUREUSEMENT, comme à Bezons, le rassemblement s’est fait sur les valeurs républicaines qui placent l’humain au cœur de l’action politique.

Comme à Bezons, les forces de progrès ont su faire passer l’intérêt collectif au-dessus de leurs divergences d’appréciations sur la politique nationale.

Aucune voix démocrate n’a donc manqué et Philippe DOUCET a été réélu président de notre agglomération. Nous le félicitons et nous nous félicitons de poursuivre avec lui le travail si bien engagé depuis six ans.

Fort de ce vote, les forces de Gauche ont montré aussi leur attachement à la démocratie en ouvrant le bureau communautaire aux représentants de la droite afin que TOUS les électeurs soient équitablement entendus. 

Les socialistes bezonnais, qui ont travaillés à ce large rassemblement au côté de leurs alliés communistes et Front de Gauche, sont représentés dans le nouvel exécutif par trois Vices Présidents :

 

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Forts de la confiance qui leur a été accordée, d’abord par les électeurs, ensuite par l’assemblée des élus communautaires, vos élus socialistes se sont mis immédiatement au travail.

Ils se tiennent à votre disposition pour débattre, dialoguer et construire avec vous l’avenir de notre territoire.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain.

 


29/04/2014
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LES SOCIALISTES DE BEZONS EN ACTION !

 

LA SECTION SOCIALISTE DE BEZONS EN ACTION POUR LA VICTOIRE DE FRANCOIS HOLLANDE AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2012.

 

 

Merci Gilles pour ce montage !


28/04/2012
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BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°12 Editorial Octobre 2013

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

Aujourd’hui, le vrai combat, c’est l’union contre l’extrême droite.

La question du poids de l’extrême droite va être au cœur des prochaines élections.

Seule la Gauche est en mesure de faire barrage au Front National, l’UMP ayant fait malheureusement la preuve qu’elle était largement perméable aux idées de Marine Le Pen.

Il est donc nécessaire que la Gauche reste majoritaire dans les villes, au Sénat, dans les Régions et les Départements afin de maintenir un maillage d’élus de terrain prêt à lutter pied à pied pour le progrès social, l’égalité et la République.

 

Or la Gauche n’est majoritaire que rassemblée.

Front Populaire en 1936, Union de la Gauche en 1981, Gauche Plurielle en 1997, élection présidentielle et majorité législative respectant toutes les formations de progrès en 2012, seul le rassemblement a été gagnant.

 

Ce rassemblement a toujours été le fruit d’une confrontation d’idée au sein de la Gauche, d’ailleurs dans les années 70, Etienne Fajon avait lancé : « l’union est un combat ! ».

Le succès de la Gauche lors de l’élection de 2012, sa capacité à défendre ses idéaux et à transformer la société n’a été possible que par la prise en compte de ces différences dans la définition d’une nouvelle stratégie. Cette stratégie n’a rien à voir avec une opération confondant rénovation et renoncement à l’ambition de progrès social qui est l’élément fédérateur de l’unité. Ce genre de dérive conduit dans l’impasse.

 

L’union ne peut pas non plus se réduire à des alliances circonstancielles, à des accords électoraux de dernière minute, à des désistements subis au second tour. On voit bien qu’il faut aujourd’hui aller au-delà et fixer un nouveau cap stratégique, celui de l’unité.

 

Cette unité est rendue encore plus nécessaire car le Front National séduit aujourd’hui une partie de l’électorat par un discours fondé sur des fondamentaux sociaux et républicains sur lesquels nous avons des réponses crédibles : sécurité, autorité de l’Etat, volontarisme social, laïcité, service public.

C’est pourquoi, je soutiens l’action entreprise par Manuel VALLS de se rendre sur tous les fronts où la réaffirmation de ces fondamentaux républicains est nécessaire.

 

C’est aussi l’engagement qui sera le mien sur le territoire où je suis élue et où je milite.

Cette perspective exige patience et détermination, et l’affirmation forte et sans complexe de l’identité moderne de la Gauche. Elle suppose aussi une vision critique du modèle financier, la promotion d’une société laïque, émancipatrice pour chaque femme et chaque homme, le combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité sur tous les champs de la vie sociale, l’affirmation d’un internationalisme solidaire et respectueux de la planète, alternatif à la mondialisation ultra-libérale.

 

Mais l’ambition de la Gauche doit être aussi d’assumer le pouvoir et de transformer la société par l’action gouvernementale.  L’affirmation du réformisme, qui s’appuie sur le choix de la démocratie, n’empêche en rien une perspective politique plus vaste et plus radicale, car le combat de la gauche ne se limite pas à la gestion des affaires publiques.

 

Dans la Vème République, l’élection présidentielle est l’évènement directeur de la vie politique en France. Compte tenu du rapport de forces à Gauche, c’est le candidat ou la candidate du PS qui naturellement assume la charge de porter les valeurs communes au niveau national, avec le risque de l’incompréhension de la part des partenaires ou de divergences qui doivent être résolues par un dialogue constant.

 

L’unité permet un rééquilibrage dans le cadre des autres scrutins, dans la mesure où la spécificité de chacun est respectée.  Cette dynamique de dépassement de chaque structure doit stopper la spirale d’atomisation que certains souhaitent malgré la victoire de  2012.

 

Elle devra naturellement assurer une véritable prise en compte de l’écologie politique ou de certains mouvements alter mondialistes, qui ne peuvent plus être considérés par les socialistes et ses partenaires historiques comme marginaux ; tout en gardant à l’esprit qu’un axe moteur majoritaire est nécessaire pour gagner.

 

Force est de constater qu’au pouvoir ou dans l’opposition, avec la division et la concurrence, l’affaiblissement d’un des partis de la Gauche n’assure ni le renforcement des autres ni le progrès de l’ensemble.

 

Il ne faudrait pas renoncer à l’unité même si celle-ci est difficile à réaliser.

Toute l’histoire du mouvement progressiste montre qu’il a fallu que les militants de cette cause mènent un travail de conviction pour surmonter les tendances à la dispersion.  

 

Les Socialistes bezonnais ont largement participés à cet effort unitaire pour permettre à notre ville de poursuivre son chemin à Gauche depuis 90 ans et pour favoriser une représentation diversifiée des partis de progrès social au niveau départemental.

 

Voilà pourquoi il faut affirmer aujourd’hui que «l’unité contre le Front National est le combat principal». Avec d’autres, que j’espère nombreux, je souhaite y prendre toute ma part dans le respect des sensibilités mais avec la fierté de mes convictions.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain.

 


09/10/2013
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« REPOSEZ - VOUS »

Humaniste et européen convaincu, militant acharné des droits de l’homme, passionné de poésie… les éloges et les compliments se multiplient suite au décès de Stéphane Hessel à l’âge de 95 ans.

 

Né en Allemagne en 1917  et personnage aux multiples vies, Stéphane Hessel a traversé le siècle en étant victime du pire de la folie des hommes lors de son internement à Buchenwald. Éternel optimiste, sa grande intelligence et sa profonde foi en la nature humaine l’ont conduit à devenir successivement résistant, déporté, diplomate puis ambassadeur.  Il a également participé à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

 

L’incroyable trajectoire de vie de Stéphane Hessel croise les grandes fractures d’un siècle qu’il aura épousé avec la constante obsession de l’engagement au service des causes qui lui étaient chères.

 

Tour à tour mobilisé pour l’indépendance de l’Algérie, le règlement pacifique du conflit israélo-palestinien ou la défense des sans-papiers, la vie de Stéphane Hessel a embrassé un itinéraire d'exception qui ne se limite pas au succès planétaire du livre « Indignez-vous ».

Devenu un papi séducteur et blagueur, c’est l’esprit léger que Stéphane Hessel confiait récemment sur un plateau de télévision : "de toutes les expériences que l’on fait dans une vie, la plus intéressante est la mort. La vie a été belle pour moi. La mort sera plus belle encore."

 
Stéphane Hessel, reposez vous !!!!

 

 

Kevin Cuvillier

Chargé de projet démocratie participative

 

 


07/03/2013
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48H de campagne avec François Hollande (Vidéo)

 

 

"Par ce qu'il est à l'écoute des villes populaires avec des réponses adaptées, dés le 1er Tour avec François Hollande, je vote pour le changement  !  " 

 

 

 

 

 



10/04/2012
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