Nessrine MENHAOUARA, Mon Engagement !

BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°14 Editorial Mai 2014

   

BEZONS, VILLE D'AVENIR

NOTRE EUROPE.

 

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Nessrine Menhaouara, Pervenche Berès tête de liste pour les Européennes 2014,

et des militants socialistes du Val d'Oise.

 

Les élections européennes vont probablement servir une fois de plus de défouloir aux tensions réelles que subit notre pays. 31 listes en Ile de France vont concourir. C’est évidemment le signe que quelques clarifications ne sont pas faîtes et qu’aujourd’hui l’idée européenne ne fait plus sens dans l’imaginaire collectif. Pourtant, des réponses claires à quelques questions simples devraient permettre à chacun de se réapproprier le sens d’une citoyenneté européenne.

 

Quelles sont les fondements de l’Europe ?

 

La paix et le développement économique. L’Europe a d’abord été construite pour assurer la paix sur le continent, 70 ans sans guerre démontrent que cet objectif est atteint. Evidemment, pour ceux qui ont toujours connus la paix, cela va de soi. Mais en cette année de commémorations de 14/18 regarder quelques reportages sur l’enfer des tranchées et la souffrance des familles est salutaire. L’Europe c’est aussi la construction d’un espace économique dans un monde où, heureusement pour ceux qui comme moi n’ont pas le mythe de l’impérialisme occidental, des milliards de personnes accèdent enfin à un niveau de vie plus décent. Enfin, avec seulement  7% de la population mondiale, la communauté européenne est la première puissance économique et agricole du monde. Il ne faut pas l’oublier.

 

L’Europe est elle démocratique ?

 

Fondée sur des traités validés par des référendums, disposant d’un parlement élu à la proportionnelle et d’instances de régulation, de contestation et d’appel, l’Europe répond aux critères qui définissent une démocratie.

Est-elle parfaite ? Sans doute non, et c’est le travail d’implication politique des citoyens qui fait toujours progresser l’idéal démocratique. En conséquence : il faut déjà voter pour pouvoir se plaindre ! Je note aussi que les populismes d’extrême gauche ou de droite extrême  qui font de la question de la représentation des peuples leur fond de commerce, se réfèrent historiquement à des courants de pensées qui n’ont pas fait la démonstration d’un grand amour de la liberté des individus, et qu’en tant que parlementaires ils brillent par leur absence aux sessions ce qui n’est par le signe d’un grand respect de leurs électeurs.

 

L’euro, un avantage ou un inconvénient ?

 

Avec une inflation maîtrisée et une représentation symbolique égale au dollar dans les échanges internationaux, l’euro est une monnaie incontournable des échanges mondiaux.

Pour certains l’euro serait la source de tous nos maux. A croire que la vie des ménages était plus simple dans les années 60/70 avec une inflation entre 12 et 17%, des produits importés extrêmement onéreux et des taux d’intérêts hallucinants à nos yeux, habitués que nous sommes à un taux de 0,5% à 1,5% ces dernières années. D’ailleurs, de nombreux pays frappent à la porte de la monnaie unique. Il faut croire qu’elle a quelques avantages ; Cela ne veut pas dire qu’il faille se satisfaire de la perte d’influence de la représentation citoyenne sur la politique monétaire, mais encore une fois ce combat se gagne en interne en votant sur des propositions sérieuses portées par des listes responsables.

 

L’Europe des peuples ?

 

En accordant une représentation proportionnelle à chaque nation et en n’appliquant que des décisions négociées, l’Europe est tout, sauf une structure impérialiste niant l’existence des cultures et des traditions nationales.

 

Il suffit de voyager sur notre continent pour constater que jamais les capitales européennes, qu’elles soient nationales ou régionales n’ont autant rayonnées culturellement. Notre pays  à Lille ou Marseille en a largement profité. Les échanges Erasmus permettent à des étudiants de croiser leurs expériences et le développement des liaisons ferroviaires ou routières a désenclavé des régions leur donnant un rayonnement qu’elles n’avaient jamais connues auparavant.

 

L’Europe sociale ?

 

La Commission et le Parlement travaillent depuis des années à des réglementations communes, déterminés à l’issue de négociations impliquant l’ensemble des pays.

Les progrès sociaux incontestables pour de nombreux pays, notamment à l’est du continent, se conjuguent avec une remise en question de la construction nationale de la France. Aurions-nous échappé à cette remise en cause si nous n’étions pas intégrés dans l’Union ? Je ne le crois pas. L’Europe est, pour moi,  un amortisseur à la crise mondiale, et les réformes nécessaires à notre pays se feront plus facilement avec l’appui des 28 autres pays que sans eux.

 

L’Europe si lointaine et si proche (et oui, certains projets de notre Agglomération Argenteuil/Bezons perçoivent des financements européens !) mérite que l’on s’intéresse à elle car nous sommes géographiquement européens. Dans le monde tel qui l’est, nous avons donc le choix : participer à cette aventure en travaillant à améliorer nos institutions, ou revenir à l’Etat jacobin et nationaliste avec le risque de subir la mondialisation, sans levier pour défendre notre modèle républicain.

 

A chacun de se déterminer sur sa vision et son engagement.

 

Bonne lecture et à bientôt sur le terrain. 



20/05/2014
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