BEZONS, VILLE D'AVENIR - NEWSLETTER N°12 Editorial Octobre 2013
BEZONS, VILLE D'AVENIR
Aujourd’hui, le vrai combat, c’est l’union contre l’extrême droite.
La question du poids de l’extrême droite va être au cœur des prochaines élections.
Seule la Gauche est en mesure de faire barrage au Front National, l’UMP ayant fait malheureusement la preuve qu’elle était largement perméable aux idées de Marine Le Pen.
Il est donc nécessaire que la Gauche reste majoritaire dans les villes, au Sénat, dans les Régions et les Départements afin de maintenir un maillage d’élus de terrain prêt à lutter pied à pied pour le progrès social, l’égalité et la République.
Or la Gauche n’est majoritaire que rassemblée.
Front Populaire en 1936, Union de la Gauche en 1981, Gauche Plurielle en 1997, élection présidentielle et majorité législative respectant toutes les formations de progrès en 2012, seul le rassemblement a été gagnant.
Ce rassemblement a toujours été le fruit d’une confrontation d’idée au sein de la Gauche, d’ailleurs dans les années 70, Etienne Fajon avait lancé : « l’union est un combat ! ».
Le succès de la Gauche lors de l’élection de 2012, sa capacité à défendre ses idéaux et à transformer la société n’a été possible que par la prise en compte de ces différences dans la définition d’une nouvelle stratégie. Cette stratégie n’a rien à voir avec une opération confondant rénovation et renoncement à l’ambition de progrès social qui est l’élément fédérateur de l’unité. Ce genre de dérive conduit dans l’impasse.
L’union ne peut pas non plus se réduire à des alliances circonstancielles, à des accords électoraux de dernière minute, à des désistements subis au second tour. On voit bien qu’il faut aujourd’hui aller au-delà et fixer un nouveau cap stratégique, celui de l’unité.
Cette unité est rendue encore plus nécessaire car le Front National séduit aujourd’hui une partie de l’électorat par un discours fondé sur des fondamentaux sociaux et républicains sur lesquels nous avons des réponses crédibles : sécurité, autorité de l’Etat, volontarisme social, laïcité, service public.
C’est pourquoi, je soutiens l’action entreprise par Manuel VALLS de se rendre sur tous les fronts où la réaffirmation de ces fondamentaux républicains est nécessaire.
C’est aussi l’engagement qui sera le mien sur le territoire où je suis élue et où je milite.
Cette perspective exige patience et détermination, et l’affirmation forte et sans complexe de l’identité moderne de la Gauche. Elle suppose aussi une vision critique du modèle financier, la promotion d’une société laïque, émancipatrice pour chaque femme et chaque homme, le combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité sur tous les champs de la vie sociale, l’affirmation d’un internationalisme solidaire et respectueux de la planète, alternatif à la mondialisation ultra-libérale.
Mais l’ambition de la Gauche doit être aussi d’assumer le pouvoir et de transformer la société par l’action gouvernementale. L’affirmation du réformisme, qui s’appuie sur le choix de la démocratie, n’empêche en rien une perspective politique plus vaste et plus radicale, car le combat de la gauche ne se limite pas à la gestion des affaires publiques.
Dans la Vème République, l’élection présidentielle est l’évènement directeur de la vie politique en France. Compte tenu du rapport de forces à Gauche, c’est le candidat ou la candidate du PS qui naturellement assume la charge de porter les valeurs communes au niveau national, avec le risque de l’incompréhension de la part des partenaires ou de divergences qui doivent être résolues par un dialogue constant.
L’unité permet un rééquilibrage dans le cadre des autres scrutins, dans la mesure où la spécificité de chacun est respectée. Cette dynamique de dépassement de chaque structure doit stopper la spirale d’atomisation que certains souhaitent malgré la victoire de 2012.
Elle devra naturellement assurer une véritable prise en compte de l’écologie politique ou de certains mouvements alter mondialistes, qui ne peuvent plus être considérés par les socialistes et ses partenaires historiques comme marginaux ; tout en gardant à l’esprit qu’un axe moteur majoritaire est nécessaire pour gagner.
Force est de constater qu’au pouvoir ou dans l’opposition, avec la division et la concurrence, l’affaiblissement d’un des partis de la Gauche n’assure ni le renforcement des autres ni le progrès de l’ensemble.
Il ne faudrait pas renoncer à l’unité même si celle-ci est difficile à réaliser.
Toute l’histoire du mouvement progressiste montre qu’il a fallu que les militants de cette cause mènent un travail de conviction pour surmonter les tendances à la dispersion.
Les Socialistes bezonnais ont largement participés à cet effort unitaire pour permettre à notre ville de poursuivre son chemin à Gauche depuis 90 ans et pour favoriser une représentation diversifiée des partis de progrès social au niveau départemental.
Voilà pourquoi il faut affirmer aujourd’hui que «l’unité contre le Front National est le combat principal». Avec d’autres, que j’espère nombreux, je souhaite y prendre toute ma part dans le respect des sensibilités mais avec la fierté de mes convictions.
Bonne lecture et à bientôt sur le terrain.
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